Ça y est depuis hier il fait enfin beau. Du coup aujourd'hui on saute sur l'occasion d'aller à la plage, et pour ça nous choisissons la plus fameuse "Bondi Beach". Pour s'y rendre il nous faudra prendre deux bus différents. Et à mi chemin entre les deux, assis à l'arrêt de bus, nous sommes hallucinés par les voitures qui passent. Pourtant dans notre quartier de Double Bay on s'était habitué à voir sans cesse défiler des Porsches mais ici en se rapprochant de Bondi Beach un nouveau stade vient d'être franchi. Sous nos yeux toujours des Porsches mais aussi bon nombre de Ferraris, d'Astons Martins, de Maserattis et même une McLaren. On sent l'argent qui grandis au fur et à mesure que l'on s'approche. Une fois descendus du bus nous marchons jusqu'à la plage. Ici les rues sont pleines de boutiques, bars et restaurants branchés, pas un seul boui-boui, tout est tendance même les gens. Nous sommes samedi les bars sont bondés, on y boit sa bière en terasse profitant du soleil, les enfants eux savourent leurs glaces, l'ambiance est amicale et familiale, tout le monde à l'air heureux et détendus, comme des Parisiens en vacances un mois d'août à la Rochelle, sauf qu'ici personne n'est en vacance, c'est l'atmosphère normale de tous les week-ends. 
La plage de Bondi Beach est effectivement très sympa, cernée de part et d'autre par les falaises, le lieu est très agréable. Mais les courants étant dangereux la baignade n'est autorisé que sur une petite parcelle où les gens s'amassent. Assis sur nos serviettes nous savourons les rayons du soleil, et la vue de cette océan agité, les vagues qui s'abattent avec fracas à quelques pas de nous. On se sent bien dans cette ambiance mi balnéaire mi citadine, un parfait mélange qui s'harmonise mieux que jamais apportant cette pleinitude simple et heureuse souvent absente dans les autres grandes villes modernes.