Une longue journée nous attend. 
Dix heure, c'est l'heure de quitter notre chambre de Osaka. Ce soir nous dormirons en Chine. 
Nos péripéties commence.
Un métro, deux métros puis trois et Matthieu réalise qu'il s'est trompé, nous n'allons pas vers le bon aéroport. Alors on descend et on recommence et un métro puis deux puis trois et nous voilà à l'aéroport, le vrai, le bon.
Décollage dans 4h30. On voudrait se débarrasser de nos sacs mais ici il faut attendre l'heure dite d'enregistrement, soit dans une heure et demie. Alors on tourne en rond, on fait toutes les boutiques, on erre dans les couloirs, on déjeune, et on refait un tour. Le temps ne passe pas. 
Ça y est on s'enregistre, on se débarrasse de nos sacs qui ont pris 2kilos depuis le débuter voyage. Un dernier bol d'air frais avant la sécurité et la douane et on retourne en rond. Embarquement dans 2h. Un passage chez Starbucks et on fait les boutiques, encore, on fait et refait le tour, on craque, on s'installe et on attend. Le temps ne passe toujours pas et l'avion est en retard. 
Enfin on embarque dans l'avion. Le vol dure 2h et pour moi qui ai peur de l'avion je le sent on va mourrir. J'en suis sûr que le pilote est bourré il fait des zigzags, c'est pas normal. Matthieu essaie de me rassurer:
- il y'a trop de nuages, il les évite pour ne pas avoir de turbulences.
- oui mais qui a dit que les zigzags c'était mieux que les turbulences? et puis les nuages pas besoin de les éviter on passe à travers, il est bourré j'te dit. 
On finira par s'endormir mais nous sommes entourés de chinois. Le type derrière moi se racle la gorge entre deux bouchées, tous les autres je les entend mâchouiller et plus loin ça renifle. Bon on dormira plus tard. Matthieu lui décide d'écouter de la musique sur son téléphone mais on lui demande de l'éteindre, c' est interdit pendant le vol. Moi j'essaie de lire mais ce n'est autorisé que en vol.  
Après l'atterrissage on passe la douane, plus facile qu'on ne l'avait imaginé, et on attend encore pour reprendre le même avion. 
À nouveau on embarque, on décolle, on atterrit et on attend. Valise en main on prend le taxi, qui fait des tours et des tours pour éviter les bouchons à 23h et qui nous lâchera à l'angle de notre rue. La journée touche à sa fin, à nous le lit douillet et la douche chaude, ou pas.
Dans ce superbe hôtel on nous annonce que nous n'avons pas de réservation, pas possible le sort s'acharne, on vérifie. En fait nous avons bien une réservation c'est juste que c'est pour le mois prochain, merci Chéri! 
Alors on repart, on erre dans les rues jusqu'à trouvé un hôtel qui a de la place. Il est minuit, on nous dit oui, bonne nuit!